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LE FESTIVAL

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Le Festival du cinéma social propose une programmation d'œuvres cinématographiques qui racontent le social.

Films de cinéastes confirmés ou débutants, les œuvres en compétition donnent à voir et à comprendre des situations sociales. Elles invitent à s’interroger sur les mécanismes qui les créent, les maintiennent, et sur les accompagnements qui sont proposés ou font défaut.

Documentaires, fictions et films d’animation, tous proposent un point de vue singulier et actuel sur des quotidiens, des parcours de vie, et des pratiques professionnelles dont, notamment, celles de travailleurs et d’intervenants sociaux.

Les réponses à apporter à une situation sociale complexe sont intéressantes à co-construire à partir d’une compréhension partagée des différents acteurs concernés. Le Festival du cinéma social trouve alors son intérêt dans l’espace de visibilité et de promotion des métiers du social, mais aussi de questionnement et de dialogue, qu’il ouvre.

En journée et en soirée, des projections en salles sont proposées en accès libre pour réunir un public le plus diversifié possible : personnes concernées, professionnels, étudiants, lycéens, citoyens.

Les séances sont suivies de débats ou de master class où des réalisateurs échangent avec ce public au sujet de leur travail, et des regards qu’ils ont portés sur des mondes sociaux.

En parallèle, des projections/rencontres réunissant divers professionnels sont organisées, parfois au sein même des institutions du champ social. Elles permettent de questionner et de mettre en perspective des sujets que les films projetés ont abordés.

Enfin, pour étendre encore l’accès aux œuvres sélectionnées, une partie d’entre elles sont accessibles gratuitement en ligne à l’issue de la compétition.

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Le Festival du cinéma social est porté et organisé par HETIS (Haute Ecole du Travail et de l'Intervention Sociale) - Direction P. Fofana - direction adjointe C. Formeau.

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  HISTORIQUE  

        La naissance du projet

En 2018, plusieurs établissements de formation en travail social (ENS – Ecole normale sociale, EPSS – Ecole pratique de service social, ETSUP – Ecole supérieure de travail social, IESTS – Institut d’enseignement supérieur de travail social, ITSRS Ile-de-France Montrouge Neuilly-sur-Marne, IRTS Paris Ile-de-France, IRTS de Lorraine) ainsi que l’Université Sorbonne Paris Nord (IUT de Bobigny) et l'URIOPSS d’Ile-de-France se réunissent autour de la création d’un festival de cinéma.

Ensemble, ils fondent l’association la 25e image pour porter ce projet. M. Lopez (Président de ITSRS Ile-de-France Montrouge Neuilly-sur-Marne) est élu Président de l’association, et, M. Marouani (Président de l’IESTS - HETIS aujourd’hui) est élu vice-Président.  Le 29 janvier 2019,  l’association est officiellement lancée au Ministère des solidarités et de la santé, par Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé.

L’ambition de cette association est de promouvoir le travail social en proposant un festival sur différents territoires de l’hexagone.

Du 14 au 17 octobre 2019 et du 06 au 08 octobre 2020, le Festival du film social est alors organisé au sein de différents territoires de la région parisienne et à Nice.

La sélection de films est travaillée en commun. Un prix 25ème Image est attribué par un jury composé par l’association.

La mise en œuvre du festival reste territoriale. 

L’IESTS développe des partenariats avec :

  • la ville de Nice et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes qui attribuent chacun un prix

  • plusieurs salles de cinéma de la ville de Nice (cinémathèque, cinéma Pathé gare du Sud, cinéma Mercury)

  • des lieux à vocation culturelle (ENSA Villa Arson, salle Laure Ecard, BMVR Louis Nucéra)

  • les comités locaux du travail social et du développement social (CLTSDS) et d’autres acteurs associatifs.

        Le développement d’un Festival autonome

En 2021, l’IUT de Bobigny (Université Sorbonne Paris Nord) quitte l’association et crée son Campus-ciné Festival. 

L’IESTS, dans un même mouvement, poursuit le projet d’un Festival du film social de manière autonome.

Autour de l’organisation de sa 3e édition du Festival du film social, l’équipe de l’IESTS continue son travail de développement, à la fois pour inscrire le Festival dans une dynamique territoriale, et pour le faire rayonner afin de diversifier plus encore les publics.

 

Du 05 au 07 octobre, dans un contexte sanitaire difficile, 3842 entrées ont été réalisées lors des 3 jours et 3 soirées de projections dans 6 salles de la ville de Nice. L’accès à certains films en ligne a permis 120 visionnages supplémentaires.

La DRAC PACA a soutenu la réalisation de l’affiche par une artiste, Camille Chastang, accompagnée d’un groupe d’étudiantes de l’IESTS.

        Le changement d’identités

2022 est marquée par deux changements :

  • l’IESTS devient HETIS (Haute Ecole du Travail et de l’Intervention Sociale)

  • le Festival du film social devient Festival du cinéma social

Toujours en mouvement et en réflexion, le Festival se développe en gardant son cap: faire entrer le travail social dans les salles de cinéma et le cinéma dans les institutions du champ social et les enseignements des centres de formation du travail social.

        Le regard de Manon Salmon sur le travail de sélection

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Manon   Salmon   construit   son   travail   de  recherche  en   articulant   des  missions d’accompagnement social et des projets de réalisations documentaires. Elle lie le geste filmique et l’acte éducatif pour tisser une approche singulière de l’autre.

 

Après s’être formée en sciences humaines, Manon s’oriente vers une formation d’éducatrice spécialisée. Très vite, le cinéma documentaire se présente comme un outil, un médium, une manière plurielle de questionner l’action sociale et d'écouter la voix des personnes qu’elle rencontre dans le cadre de sa formation. Elle tâtonne, expérimente, s’initie pas à pas au cinéma du réel.

 

Elle décide finalement d’intégrer le master « écritures documentaires » à l’université d’Aix- Marseille. En fin de première année, elle est lauréate du concours « Graine de doc » qui lui permet de réaliser son premier long métrage documentaire : « La Réponse de l’Autre », pour la chaîne Public Sénat.

 

Son film raconte la possibilité qui est offerte à des adolescents confiés à l’ASE et en grande difficulté, de dire qui ils sont. Educateurs et psychologue, dans un lieu de vie reculé, déploient une attention particulière pour entendre les passages à l’acte, les mouvements transférentiels ou pour faire advenir la parole.

 

Son travail est salué par la critique et primé par le jury de la ville de Nice au festival du cinéma social en 2021.

Comment et pourquoi choisit-on un film en faveur d’un autre ?

Pourquoi est-on saisi par une esthétique, par la nature d’un propos,

par une rencontre qui transforme l’inconnu en familier ?

 

Il y a ce qui relève du concret : une dramaturgie solide, un point de vue, des personnages forts, une qualité visuelle et sonore, un dispositif soigné, etc.

Et puis, il y a ce qui relève du sensible.

Un tout où les imperfections donnent corps et force au film, où des formes plus ordinaires peuvent laisser place à des formes plus abruptes, moins évidentes.

Mais, accessibles ou plus complexes, toutes les propositions doivent impliquer une profondeur certaine de pensées et de questionnements.

 

Ce sont bien des questions que le comité veut soulever, poser, rediscuter sans cesse, dans un monde sans acquis, ni certitudes.

 

S’il y a des films qui s’imposent comme des évidences, d’autres dérangent, laissent perplexes, et pourtant. Ils reviennent nous toquer dans un quotidien hors le cinéma, dans le presque anodin de nos réels. Ils creusent de nouveaux sillons. Ils nous rappellent, demandent à être revus parfois, parlés entre membres du comité, pour qu’ensemble soit identifié quelque chose de leur ADN et de leur nécessité d’être partagés et donc diffusés.

 

Guidé par l’éthique et par un désir de pluralité, le comité souhaite mettre à l’honneur des formes aussi bien documentaires qu’animées ou fictionnelles.

 

Il s’agit parfois de dénoncer, de ré-affirmer des luttes, des urgences.

Il s’agit également d’illustrer des initiatives, des forces vives, de rendre visible celles et ceux qui inventent et se refusent à la fatalité.

 

Il s’agit d’hommes et de femmes à quelques endroits du monde qui nous parlent depuis leurs réalités et leurs lots de carcans.

Il s’agit de portraits, de rencontres d’humains et d’humaines avec leur courage, leurs difficultés à vivre, à être, à composer avec leurs particularités, leurs traumas, leurs ressources.

Il s’agit du normal, du pathologique et des espaces pour accueillir leurs manifestations.

 

Il s’agit d’origines et de directions,

il s’agit de vous, de nous, des places qu’on occupe,

il s’agit en somme de nos filiations et de nos affiliations.

 

Quels sont nos actes et quel est leur sens ?

Il s’agit donc de nous ré-offrir le choix, à tous et toutes, en nous émouvant et nous questionnant. Le cinéma peut faire cela.

Le cinéma social le doit.

LA SÉLECTION
 

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  PRESSE  
 
 

PRESSE entrée

 La Strada, Nov. 2022 

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 La Strada, Sept. 2022 

Article de Ludovic MERCIER

    Nice Matin, 5 oct. 2021 

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festival du cinéma social

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