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Pour sa troisième édition, le Festival du film social continue de mettre à l’honneur des œuvres cinématographiques qui proposent toutes un point de vue singulier et actuel sur des situations sociales et des pratiques professionnelles dont celles, notamment, de travailleurs et d’intervenants sociaux.

 

Du 05 au 07 octobre, 26 films (documentaires et fictions aux formats divers dont l’animation) sont projetés dans différentes salles de la ville de Nice : Cinémathèque, cinémas Mercury et Pathé Gare du sud, ENSA Villa Arson. 

Le Festival se déploie sur 3 journées et 3 soirées de projections et de débats (en présence de réalisateurs), suivies de la diffusion en ligne de films de la sélection 2021. Parmi les temps forts de ce festival, la projection, en avant-première, d’Au cœur du bois de Claus Drexel qui sera présent au cinéma Mercury (partenaire de cet événement), accompagné par Samantha, une protagoniste de son documentaire.

En parallèle, des projections/rencontres ont lieu à l'auditorium de la BMVR Louis Nucéra. Elles réunissent divers professionnels pour permettre de questionner, et de mettre en perspective certains des sujets que les films projetés ont abordés. 

Le Festival trouve aussi sa place au cœur des institutions du champ social avec la projection de Troisième printemps d’A. De Mezamat à l'auditorium de la fondation Lenval, en présence du réalisateur et des équipes des pouponnières Le patio (Lenval) et Clémentine (association Le rayon de soleil).

Les travailleurs sociaux interviennent toujours auprès d’êtres humains singuliers en situation de grande fragilité sur le plan sanitaire et/ou social. Ces professionnels sont souvent confrontés à des réalités d’une extrême dureté sur lesquelles ils doivent pourtant agir coûte que coûte sans jamais déserter, ni faiblir, ni faillir. Comment l’art cinématographique peut-il se saisir de ces réalités et « les mettre en lumière » par le documentaire ou la fiction, alors même que la société en général préfère les cacher dans des espaces clos, dans des « établissements » « fermés » (EHPAD, ESAT, etc.) à l’abri des regards extérieurs ?

 

C’est toute l’ambition du Festival du Cinéma Social de Nice, soutenu par la ville de Nice et le Département des Alpes-maritimes, que de sublimer la dure réalité du social par le regard esthétique et toujours bienveillant d’un artiste. Ce dernier veut susciter l’étonnement, le questionnement, l’adhésion ou le rejet pour ouvrir les esprits sur d’autres visions du monde, sur d’autres rapports aux autres et à la différence. La démocratie et la vie en société impliquent l’acceptation et surtout la recherche sans a priori, sans parti-pris et surtout sans préjugés, du « croisement des regards ». 

 

Comme les années précédentes ce sont des professionnels du cinéma, des étudiants en intervention sociale, des formateurs-chercheurs de l’IESTS, des professionnels de l’intervention sociale et un large public de lycéens, de professeurs, de militants associatifs et de citoyens qui vont partager, à l’issue de la projection des films sélectionnés et lors de rencontres, des émotions, des expériences vécues et des analyses scientifiques distanciées pour mieux comprendre et « se comprendre ».

 

Cette troisième édition du Festival du Film Social, comme les précédentes, veut témoigner par le détour de la démarche artistique, de la richesse et de la diversité des champs de l’intervention sociale et mettre en valeur ces travailleurs de l’ombre qui construisent par leurs pratiques au quotidien une société d’inclusion qui porte haut les valeurs universalistes d’égalité, de liberté, de démocratie, de fraternité et de respect de l’autre au-delà de tout ce qui peut, de prime abord, nous rendre différents mais en réalité si proches dès lors que nos regards se croisent et (s’)échangent.

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" Sans jamais

déserter,

ni faiblir,

ni faillir."

(...)

  LE MOT DU PRÉSIDENT  
 

        Albert Marouani, président d’HÉTIS & du Festival

         Les lauréats  

Prix du Festival du film social

ex-aequo

FOLIE DOUCE, FOLIE DURE

de Marine LACLOTTE

_

Folie douce, Folie dure est une balade dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques. Du réveil au coucher, le film nous plonge dans le récit d’une journée à plusieurs voix, et va à la rencontre de personnes hors normes qui nous laissent entrer dans leur intimité. La richesse, l’humour et la sensibilité rendent cette balade inoubliable…

Prix du Festival du film social

ex-aequo

QUELLE FOLIE

de Diego GOVERNATORI 

_

Aurélien est atteint du syndrome d’Asperger. Filmé par son ami, il nous livre sa difficulté à intégrer notre société. Ce témoignage, saisissant par la précision du propos, vient interroger l’inadaptation sociale d’Aurélien alors qu’il semble avoir tout compris...

MENTION SPÉCIALE

Ouverture des regards

COMING OUT

de Denis PARROT

_

Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes gays, lesbiennes, bi ou trans, dans le monde entier, ont décidé de faire leur ‘coming out’ via des vidéos sur Internet. A travers un montage de vidéos mises en ligne par ces jeunes, ce film questionne cette manière de vivre ce moment de basculement intime, et social, qu’est le "Coming out".

  COMPÉTITION  

BENNI

de Nora FINGSCHEIDT

-

A 9 ans, Benni est une enfant intenable, parfois agressive, qui a épuisé toutes les solutions d'accueil proposées par les services sociaux pour lui permettre de retrouver un peu de stabilité.

LE FEU SACRÉ

d’Eric GUERET

-

L’aciérie Ascoval est menacée de fermeture. Les 300 salariés ont une année pour trouver un repreneur. Dans la chaleur des fours, sur les barrages routiers et jusqu’aux couloirs de Bercy, les ouvriers, la direction, et les responsables syndicaux se rencontrent, échangent et confrontent leurs positions.

LA RÉPONSE DE L'AUTRE

de  Manon SALMON

-

Ils sont adolescents, et ils ont été confiés à l´Aide Sociale à l'Enfance. Violents, fugueurs, ils ne trouvent pas leur place dans les foyers d'accueil. On les surnomme  les "incasables". 

TANGENTE 

de J. JOUVE et R. BELGHIAT

-

Florie, jeune maman réunionnaise, participe pour la première fois à la Diagonale des Fous, une course d’ultratrail mondialement réputée.

PRIX Innovation
sociale & environnement 

CONSEIL DÉPARTEMENTAL 06

PRIX SOLIDARITÉ
VILLE DE NICE

PRIX PARTICIPATION
CLTSDS DE FRANCE

PRIX DES ÉTUDIANTS IESTS
MAIF

        Les jurys   

« Là où les mots ne suffisent plus intervient l’image » écrivait Platon... À la surface des eaux noueuses des mondes de l’Autre, des bulles s’improvisent déjà en forme...

    Prix Festival du film social   

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Camille FERET

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Responsable Commission du Film Alpes-Maritimes Côte d'Azur

Patricia ZUCCA

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Directrice Collège

Coopératif Provence

Alpes Méditerrannée

Pauline JABALLAH

-

Artiste

pluridisciplinaire

Réalisatrice

Benoit  MALHERBE

-

Responsable

Festival du Film

d'action sociale

IRTS de Lorraine

  Prix Innovation sociale et environnement  

  attribué par le Conseil départemental  des Alpes-Maritimes  

Président du jury

Maitre Bernard ASSO

Membres du jury

Béatrice VELOT 

Soizic GINEAU

Magali CAPRARI 

Isabelle MIOR

Delphine ESTEVENON

  Prix Solidarité  

  attribué par la ville de Nice  

Président du jury

Henri-Jean SERVAT 

Membres du jury

Catherine MOREAU 

Pascale FERRALIS 

Marc GONZALEZ 

Liliane IMBERT

Manuel MAYER 

Séverine MONTEL

  Prix des étudiants de l’IESTS  

  (financement MAIF)  

Mehdi Cuzin - en formation de ME

Coline Gallandat - en formation de ME

Christelle Griffon - en formation d’EJE

Petra Guy - en formation d’ASS

Nadège Lapierre - en formation d’EJE 

  Prix Participation  

  attribué par les Comités Locaux du Travail  

  Social et du Développement Social de France  

Jury composé de représentants des Comités de PACA (04-05-06-13-84), de Gironde, du Loir et Cher, du Nord, et des CRPA Grand-Est et PACA au sein du réseau national des CLTSDS. Il réunissait des personnes accompagnées, des travailleurs sociaux, des étudiants et formateurs, des responsables publics.

  SÉLECTION 

À partir du visionnage de près de 350 films, 26 ont été sélectionnés pour cette troisième édition du festival du film social. La diversité de leurs formes et de leurs contenus permettra cette année de (re)découvrir et d’interroger de nombreuses situations sociales qui font le monde d’aujourd’hui. Des situations peu connues, oubliées ou tues ; d’autres au centre des préoccupations sociétales actuelles.

Cette année, il était ainsi question...

...d’enfances et d’adolescences, de comment elles se vivent, sont protégées et accompagnées.

...de vieillissements, de ceux qui se vivent à domicile et de ceux qui se partagent en institutions.

...de parcours de vie qui portent certains à migrer, d’autres à se prostituer, d’autres encore à vivre un traumatisme, une       

   maladie, un handicap, ou encore un enfermement.

...de femmes, d’hommes, de transgenres, et des rapports entre les uns et les autres.

Les films sélectionnés sont complexes comme le sont les situations qu’ils abordent. Ils sont également, chacun à sa manière, créatifs, délicats, et parfois drôles.

  AFFICHE  
 

        Oh la la la vie en rose...  

Pour sa troisième édition, le Festival du film social se voit paré d’une affiche née d’une rencontre. Une rencontre entre deux institutions : l'IESTS maintenant HÉTIS et l’ENSA - Villa Arson de Nice. Une rencontre entre des étudiants, futurs travailleurs sociaux, et Camille Chastang, artiste.

 

Les uns ont confronté leurs regards sur le monde social qu’ils habitent, où ils auront à inventer leurs interventions pour accompagner des personnes dans des situations de difficulté diverses.

Camille Chastang a écouté leurs rêves, leurs idéaux, leurs réflexions et revendications pour les traduire en images. L’affiche nous entraîne alors dans une boucle qui invite à l’échange, à l’entraide, au partage. Elle se veut douce, là où parfois le monde est dur. Et à suivre le mouvement, nous nous retrouverons en salles pour découvrir les oeuvres cinématographiques de réalisateurs qui sont allés, eux aussi, chercher des images pour raconter le social. Le Festival du film social promeut ces productions artistiques, créatives, libres et audacieuses, au service du social.

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La réalisation de cette affiche a reçu le soutien financier de la DRAC PACA

dans le cadre du dispositif Résidence Rouvrir le Monde #RLM2020.

         L'artiste  

Camille Chastang est née en 1994 et vit et travaille entre Nice et Paris. Après un cursus en Arts Appliquées, elle continue son parcours aux Beaux Arts de Nice, la Villa Arson, dont elle sort diplômée en 2020. Sa pratique du dessin lui sert de point de départ pour créer des céramiques, des sérigraphies et des installations qui questionnent les enjeux des arts dits décoratifs et cherche à redéfinir les hiérarchies injustement définies dans l'histoire de l'art entre les médiums et les sujets. Elle écrit aussi des textes. Elle anime des workshops avec des enfants, des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s. Elle est lauréate en duo du prix Thorenc d'Art 2020 et participe à des expositions individuelles (Espace Terrail-Vallauris) et collectives (Espace de l'Art Concret-Mouans Sartoux, Villa Arson-Nice), son travail est publié dans le magazine Roven. Elle était récemment résidente à la Drawing Factory à Paris (75017).

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         Le projet raconté par l'artiste  

“Pour le projet de l'affiche du Festival du film social j'avais envie dès le départ de proposer un visuel dessiné, composé de portraits. L'objet portrait, présent dans mon travail, me semblait intéressant pour parler d'un domaine qui place l'humain au cœur de ses enjeux.

 

Malgré ces points assez précis en tête, il était aussi important pour moi que le projet avance au fil des échanges avec les étudiantes de l'IESTS et que cette affiche soit le fruit d'une expérience commune dans laquelle chacune peut se projeter et s'identifier. La phrase "rendre visible l'invisible" ne cessait de résonner dans ma tête pour ce projet. Au départ, elle signifiait pour moi mettre des visages sur celles et ceux qu'on ne voit pas mais qui sont là, et puis petit à petit, il s'agissait plutôt de mettre en images toutes les expériences, tristes et joyeuses et révoltantes, que les étudiantes m'ont racontées.

Donc le dessin rassemble les différents concepts qui semblaient nécessaires pour parler du travail social et tous les petits symboles qui représentent pour chacune une vision de leurs études, de leurs précédentes expériences du festival, de leurs stages, etc... 

 

Dans mon parcours d'artiste, les plus belles et les plus fortes expériences ont été celles collectives. Fabriquer cette affiche ensemble, c'était aussi découvrir un monde qui m'était totalement étranger et me sentir forte de tous ces témoignages.” 

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Le projet a reçu le soutien graphique de Marguerite Aussedat

(Master de marché international de l'art - ICART Paris).

       Le projet raconté par les étudiantes    

"Pour moi, ce travail avec Camille a été dans la continuité de ce que m'a apporté le festival l'année dernière et la formation dans sa globalité : une déconstruction de mes a priori sur le public, le travail social, l'accompagnement en général pour m'amener à de nouvelles représentations, le tout renforçant mon identité professionnelle.
Le "décorticage" de notre métier que nous avons du faire pour que Camille puisse cerner nos missions a été constructif pour moi. C'est une fois de plus, une façon de prendre de la distance, de se regarder travailler de plus haut et donc de lire de nouvelles possibilités dans l'accompagnement du quotidien."

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Marylou PEREZ, Étudiante Éducatrice spécialisée, IESTS Nice.

Jurée lors de la deuxième édition du festival.

« Dans mon parcours de formation d’éducatrice spécialisée, j’ai eu la chance de participer à l’édition 2020 du Festival du Film Social en tant que jury ainsi qu’aux ateliers de création de l’affiche du millésime 2021. Ces expériences incroyables ont retenti en moi comme une bulle suspendue d’humanité, de créativité, de chaleur et d’équité. Des moments intenses, magiques, forts, inoubliables… Une émotion rare. »

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Isabelle PRADIER, Étudiante Éducatrice spécialisée, IESTS Nice.

Jurée lors de la deuxième édition du festival.

"Pouvoir participer à ce projet a été pour moi une très bonne expérience, enrichissante. Il m’a permis de pouvoir aborder le travail social sous un autre angle, celui d’un œil artistique. Savoir mettre une image sur ce que représente pour nous le travail social. Il m’a également permis de pouvoir échanger avec d’autres étudiantes de formations différentes. Grâce à cette mixité de formations et au regard neutre de Camille, les échanges ont été particulièrement riches. Camille a parfaitement su représenter ce que nous voulions faire ressortir de ses échanges.

Camille, merci d’avoir été source de propositions, merci pour ton travail."

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Clémence DUFOUR, Étudiante Assistante de service social, IESTS Nice.

« Les liens de nos pensées se sont créés, nous avons pu voir nos idées passer de l’abstrait au visuel. Ce fut une expérience magique. »

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Christelle Griffon, Étudiante Éducatrice de jeunes enfants, IESTS Nice.

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